BEAUPORT  -  FORT  LA  LATTE

 

 

 

 

  ABBAYE  MARITIME DE BEAUPORT

    Au fond d'une baie poissonneuse, riche en coquillages, bien protégée, jouissant d'un climat exceptionnel et dotée d'une source d'eau douce, l'anse de Beauport se prêtait admirablement à l'implantation d'un établissement monacal.

    Pourtant, ce fut sur l'île de Saint-Riom qu'Alian, comte de Penthièvre et du Goëlo, édifia, de 1184 à 1189, une première abbaye. Il y installa les chanoines de Saint-Victor de Paris, qui renoncèrent rapidement à résider sur cet îlot, trop souvent inaccessible en raison du mauvais temps. En 1202, il installa à Beauport les Prémontrés de l'abbaye normande de Lucerne, près d'Avranches, auxquels il céda tous les biens de Saint-Riom. Les moines construisirent l'actuelle abbaye, qui fut pratiquement achevée en 1250 à l'exception du réfectoire, qui ne fut terminé qu'au XIVième siècle.

    Beauport, étape importante sur la route de Saint jacques de Compostelle, était fréquenté par des moines d'Irlande, d'Ecosse et de Cornouaille.

    Placée sous l'autorité directe du pape, son abbé eut dès le XVième siècle le privilège de porter la mitre, devenant ainsi l'égal de l'évêque de Saint-Brieuc. Les moines exploitaient les bois des environs et les falaises servaient de carrières. Grâce à un ruisseau qui coulait là, ils avaient crée un étang et introduit la pisciculture.

                                                                         

                                                        

 

   FORT  LA   LALATTE

     Edifié au milieu du 14ième siècle par les Goyon-Matignon, le château fut d'abord appelé Roche Goyon. Il connut 2 sièges importants : le premier en 1379, le second en 1597. Ce dernier l'endommagea fortement. Bel exemple d'architecture médiévale transformé en fort de défense côtière pour Saint Malo sous Louis XIV. Vigie de grès rose, il protégeait les navires malouins contre les anglais et les hollandais. Sa carrière militaire se poursuivi jusqu'au XIXième siècle.

Lors de la Révolution Française, le château servit de vigie. On y montait la garde, on y construisit le four à rougir les boulets et on y emprisonna même quelques suspects contre-révolutionnaires. Pendant les Cent Jours (1815) de jeunes royalistes malouins tentèrent un assaut. Vainement.

 

                                                           

 

                               

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