A quelques milles de la Côte de Granit Rose et de Perros-Guirec, un archipel sauvage de 40 hectares est le royaume incontesté des oiseaux marins. Rouzic, Malban, les Costans, Bono, l'île aux moines, l'île plate et les Cerfs constituent l'archipel. Cet ensemble d'îlots rocheux est un site naturel protégé depuis 1912 sur l'initiative de la L.P.O (ligue de protection des oiseaux) et classé réserve naturelle en 1976 par le ministère de l'environnement.



    L'archipel des 7 îles abrite 27 espèces d'oiseaux nicheurs parmi lesquelles nous observons 13 espèces d'oiseaux marins, soit plus de 20.000 couples. L'île Rouzic accueille l'unique colonie française de fous de Bassan (près de 16.000 couples). Un groupe d'une dizaine de phoques gris vit en permanence sur cette réserve naturelle.



Ce site est unique en France (c'est le site français le plus important pour la nidification des oiseaux de mer).

Les goélands argentés, marins et bruns ont pour habitude de suivre les vedettes.

L'île Rouzic, aussi appelée l'île aux oiseaux. Elle est peuplée d'une colonie de fous de Bassan.

Cet îlot est leur unique site de reproduction en France.

L'île aux Moines

 

    La légende dit que Saint Guinec a séjourné sur l'île aux Moines avant de débarquer à Ploumanac'h pour évangéliser le Trégor. Au moyen-âge, des religieux s'y établissent.

    Au 15ième siècle, quelques moines de la confrérie des Cordeliers de la Stricte Observance sont les derniers habitants. Les conditions de vie sont si difficiles que le pape Nicolas V autorise leur retour sur le continent, à la seule condition de détruire toute trace de leur passage sur l'île. En 1740, l'île aux Moines est de nouveau occupée, mais cette fois par des militaires. Un fort est édifié sous Louis XIV par Siméon Garengeau, disciple de Vauban (le fort se trouve à l'extrême pointe de l'île). Une garnison s'installe afin de prévenir un éventuel débarquement sur les côtes. Sa vocation première est surtout de lutter contre la contrebande et les actes de piraterie.

    La dernière construction importante fut le phare en 1834. il sera détruit en 1944, puis reconstruit. Visible par temps clair à près de 40 kilomètres, il reste aujourd'hui un des derniers phares habités.